vendredi 21 décembre 2012

Ko Chang, le repos des guerriers



Depuis Siahnoukville, nous rallions l’île de Ko Chang en Thaïlande, la plus proche de la frontière cambodgienne. C’est notre dernière étape avant Bangkok, puis Kuala Lumpur. Notre dernière étape, donc, de nature et de détente avant les grandes villes et notre retour. Nous prévoyons d’y rester 8 jours, sur la lancée d’Otres Beach.
L’épisode malheureux de Ko Rung étant trop récent dans nos esprits, nous décidons de ne rien nous refuser et de terminer en beauté : nous descendons dans un très bel hôtel, niché dans la pointe rocheuse et l’anse d’une des plus belles plages de l’île. Nous jouons quelques jours les nababs, flottants dans l’immense piscine à débordement qui offre son point de vue imprenable sur la baie et les montagnes derrière. L’île de Ko Chang est un dernier refuge où le tourisme n’a pas encore tout abimé et où la nature prédomine. Cette île appartient en fait au roi qui y a autorisé des concessions, mais en mettant des limites qui la protègent du bétonnage.
C’est ici que nous franchissons enfin le pas en louant des scooters pour partir à sa découverte. Plusieurs fois depuis le début du voyage nous avions hésité à passer à l’acte, rebutés par le danger. Il faut dire que les exemples n’avaient pas manqués de touristes à béquilles, couverts de bandages, boitillant pitoyablement. Mais cette fois-ci nous avons rencontré à l’hôtel un groupe d’amis du sud de la France, 3 couples avec leurs enfants, habitués aux joies du deux-roues, qui ont fini par nous décomplexer sur cette question. Nous décidons de partir avec eux le lendemain pour un grand tour de l’île et de ses plages les plus sauvages.
Le lendemain matin, nous louons deux scooters avec Gwena et nous procédons à quelques essais sur la route d’accès de l’hôtel. J’embarque Adèle devant moi et Valentine derrière, sans trop de difficulté, mais Gwena est moins à l’aise avec Marie. C’est sa première expérience du deux-roues motorisé. Après un premier virage qu’elle a du mal à négocier, elle finit par lâcher la main et nous nous arrangeons avec nos amis pour redistribuer les guidons : Gwena se place derrière Vincent et Marie derrière Aurore. Michaël et Morgane prennent leur fille Kali en sandwich, et Olivier porte son fils Bao, franco-thaïlandais, en écharpe. Il n’y a qu’en Asie que l’on peut se permettre ce genre de configuration.
Notre équipée sauvage, à 5 scooters, nous amène jusqu’à l’extrémité de la côte Est, par des routes très calmes qui longent parfois de petites baies isolées avant de grimper dans des forêts montagneuses. Nous visons la dernière plage où se trouve une guest-house perdue, refuge des routards en mal de solitude. Pour y arriver, nous devons franchir un pont de rondins qui surplombe la route effondrée. Après, le bitume disparaît et nous finissons les derniers kilomètres sur une piste en terre cahoteuse. Le jeu en valait la chandelle tant l’endroit est beau. Nous y déjeunons et profitons tout l’après-midi des eaux cristallines de ce petit bout du monde.
Le lendemain, nous partons tous ensemble en bateau pour découvrir les petites îles au Sud de Ko Chang. Equipés de nos masques et tubas nous nous baignons au milieu des coraux et des poissons multicolores. Tous les clichés que vous pouvez imaginer sont ici réunis.
Nous ne pouvons clore ce sujet sans évoquer notre rencontre avec un couple de jeunes retraités britanniques, à l’humour si typique. Le rapport quotidien de leurs rencontres nous fait hurler de rire, notamment lorsqu’ils nous racontent comment un Russe, à qui ils avaient demandé la nature de son activité, avait répondu de but en blanc qu’il vendait des Kalachnikovs ! En effet, les touristes russes, fort nombreux dans ces stations balnéaires, ont bien souvent l’air de mafieux.
Nous fêtons la fin de la séquence 4 du Cned ; Valentine et Marie ont courageusement continué à étudier quotidiennement malgré les nombreuses tentations alentour.
Adèle a franchi un pas décisif dans l’apprentissage de la nage : équipée de ses petites lunettes de natation, elle met la tête sous l’eau et effectue seule quelques brasses coulées. Nous sommes tous très fiers d’elle.
Une dernière surprise nous attend, Gwena et moi, alors que nous sortons diner en amoureux (merci à Valentine et Marie !) : nous tombons sur Sylvain, Céline et leur fille Loïse que nous avions quittés à Battambang. Ils devaient partir en Birmanie, mais leur projet est malheureusement tombé à l'eau et ils ont eu la bonne idée de venir à Ko Chang. Nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin à la piscine de notre hôtel pour faire une surprise à Adèle. Nous partirons avec eux à Bangkok le jour suivant...

Comme des nababs...




Exploration de notre côte...
(photos prise par nos amis britanniques) 



Tous les soirs depuis notre chambre.


ça balance...






 
 


Un beau sourire de soulagement !



 ça se complique...

La dernière plage...



Kali et Adèle et Valentine.

 Olivier et Bao.

Une journée en bateau...

Quel stress...


 

Même pas besoin du masque !

Céline.


Loïse et Adèle.

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