dimanche 25 novembre 2012

Laakon ("au revoir" en Lao)

Le Laos.
Je n'en connaissais quasiment  pas l'existence avant ce voyage, sinon sa proximité avec le Vietnam.
Sa discrétion parait en effet son meilleur atout. Faut-il le regretter pour le niveau de vie de ses habitants, ou s'en réjouir car il échappe encore un tant soit peu à l'industrie du tourisme de masse (à part Luang Prabang, Vang Vieng et Don Det dans les 4000 iles)?
En tout cas, nous y aurons vraiment vécu des moments authentiques et forts, sans compter les simples relations quotidiennes, ou plutôt, la simplicité dans les relations de tous les jours.
Pour moi, le Laos aura été l'introduction parfaite au bouddhisme, dont j'avoue n'avoir eu auparavant qu'une image désincarnée : au Laos, elle a pris vie sous la forme des bonzes que nous avons côtoyés en dehors parfois de leur fonction religieuse ou au travers des temples érigés comme lieux de vie.
Valentine et Marie ont été particulièrement sensibles à cette ambiance, mais aussi conquises par une relation proche avec la nature qui leur a sans doute rappelé la Réunion.
Nous avons eu la surprise d'assister au sommet de L'ASEAN, qui, s'il est la vitrine de la vigueur des pays asiatiques, en concentre aussi tous les dangers : déforestation, destruction du mode de vie ancestral par rentabilisation des récoltes, mise en danger des cours d'eau permettant de revendre de l’électricité, lignes ferroviaires chinoises qui cherchent à s'annexer le pays.
Quelle horreur! Ainsi le voyons nous du coté de notre lorgnette d'occidentaux bien sûr, mais comment conseiller à un pays de ne pas se développer?
Hélas, le Laos est la proie de la consommation comme le reste du monde. Pourvu qu'il sache en préserver toute sa particularité, ce qui parait peu probable dans les conditions économiques actuelles.
En tout cas nous en aurons le souvenir d'un pays où les gens sont vraiment très accueillants.

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