mardi 13 novembre 2012

Tat Lo : la cascade aux éléphants.


C’est fou ce qu’il fait chaud au Laos, et plus encore dans le Sud même pour les zoreils aguerris au soleil que nous sommes (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le surnom donné par les créoles aux métropolitains habitant à la Réunion). Quel bonheur alors de pouvoir se tremper dans les eaux fraîches de la cascade de Tat Lo. Nous avons trouvé un oued au Laos, tout aussi accueillant et reposant que ceux que nous avons connus au Maroc.
Sitôt les sacs posés dans une pension familiale, Adèle est prise en main par la maman qui déploie pour elle tous les jouets de sa fille du même âge. La petite répond au doux surnom occidental de « Pancake » (ben oui, comme les crêpes !), que nous prenons d’abord pour un imprononçable prénom lao.
Valentine et Marie se sentent revivre après tant de chaleur et nous mettons notre compteur au ralenti pour profiter de l’instant présent et nous baigner dans les courants. Nous avons d’autant plus de temps « à perdre » (à gagner bien sûr), qu’il n’est pas possible de se connecter à internet.
C’est l’occasion aussi de faire des parties de cartes et de dès avec Laetitia et JB, un couple de jeunes français très ouverts que nous avions déjà croisés à Vang Vieng et qui s’intéressent vraiment à Valentine et Marie et dialoguent avec elles.
Nous apprenons bientôt que des cornacs viennent baigner leurs éléphants à 5 heures chaque soir dans la cascade.
C’est une expérience sans pareil que de les voir s’ébrouer dans l’eau en toute liberté.
Quand je pense qu’il y a de cela plus d’une dizaine d’années, j’emmenais Valentine au zoo de Vincennes pour lui montrer les mêmes spécimens derrière des grilles, je suis trop heureuse que les filles puissent les connaître dans leur milieu naturel.
 A cette occasion, nous rencontrons une famille française venue faire la ballade à dos d’éléphant. Il s’avère que le père a travaillé pendant 7 ans avec mon cousin Thibault quand il était posté à Vientiane. Comme nous, leurs enfants ont travaillé au Cned pendant un tour à la voile d’un an dans le Pacifique, ce qui nous laisse rêveurs Stéphane et moi…
Nous n’en avons pas fini de faire des découvertes à Tat Lo.
Nous entamons une marche en direction de l’arrière pays mais la chaleur devient vite insupportable pour Adèle (ou est-ce Adèle qui rend soudain la chaleur insupportable !).
Après une baignade avec plein de petits enfants Katus tout nus, nous faisons une pause à l’ombre de la maison qui sert aux sacrifices. Les enfants avec lesquels nous nous sommes baignés s’amusent à essayer de faire peur à Adèle avec des masques. Nous aurons toutes les peines du monde à la faire sortir de là, sans doute est-elle possédée par quelque esprit habitant ici.

Vue de notre pension sur la rivière.
Des jouets, des copains et des copines: le bonheur! (Pancake au 1er plan)
Techniques de pêche...


Nous connaissons les sensitives mais voyons leur fleur pour la 1ère fois.
Marie au dessus des remous...
et Adèle toujours suspendue au cou de son papa.
Valentine et Marie explorent le coin.
Vue sur la montagne.
Coup de filet.
Le cornac en symbiose avec son éléphant.
Au bain!
Vive l'eau!


Jeux d'eau...




Chez les katus, très bonne photos de Valentine.






Des chapeaux improvisés.

 Ombres du soir, ombres chinoises.

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