vendredi 19 octobre 2012
Tạm biệt!
Tạm biệt veut dire au revoir au Vietnam et nous espérons bien le revoir en effet. Car, si notre périple du Sud au Nord nous a permis en un mois d’en avoir une bonne vision, elle nous a laissé parfois un goût de trop peu. La configuration familiale a imposé certaines limites à nos découvertes et nous regrettons notamment de ne pas avoir passé plus de temps dans les parcs nationaux, les forêts et les montagnes.
Qu’en retenons-nous ?
Pour Valentine et Marie, c’est à Hoi An que revient la palme : une ville charmante, à dimension humaine dans l’ambiance festive du mi-têt d’automne. Nous nous rappellerons d’Adèle fascinée par les dragons (« On va voir des gradons ? »). S’y est rajouté le plaisir de sa découverte à vélo intra muros et dans la campagne.
Le vélo, justement, est devenu depuis notre moyen de locomotion favori. Il donne une autre dimension à nos visites. Nous venons d’ailleurs de rencontrer à Luang Prabang un couple de Suisses qui sont partis d’Istanbul à bicyclette pour rallier Singapour : 16 000 km en 1 an ! Nous sommes séduits par leur liberté mais réalisons la préparation physique et mentale nécessaire pour un tel voyage.
Nos trajets ont eu pour toile de fond le déroulement continu des paysages les plus grandioses (jungles, cascades, rizières, montagnes, plages, fleuves) avec les roches karstiques de la baie de Han La comme point d’orgue.
Nos visites ont été ponctuées de haltes gastronomiques dans les gargotes aux marmites fumantes, aux assiettes odoriférantes de plantes aromatiques et aux vitrines parfois déconcertantes (serait-ce un museau de cochon ? ou une crête de coq peut-être ?). Elles sont emblématiques du pays et nous y avons passé plusieurs heures en tout à nous y régaler sur des tabourets au ras du sol.
De nos passages dans les villes, nous garderons des vietnamiens l’image d’un peuple jeune, industrieux, travaillant de 6 heures du matin à 22 heures le soir et ne faisant la sieste que d’un œil pour ne jamais manquer une affaire. En un tour de main, une dame transforme ses 2 paniers portés en équilibre sur l’épaule en une cantine de rue improvisée pouvant recevoir plusieurs clients sur n’importe quel morceau de trottoir non encore exploité. Stéphane y voit là un concept d’avenir même s’il est déjà millénaire.
Nous regrettons toutefois de ne passer la barrière de la langue que difficilement même pour les choses les plus rudimentaires. La reproduction des tons est vraiment difficile ! Nous aurions aimé connaître les vietnamiens encore mieux.
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